En Turquie, des femmes montrent la voie vers la reconnaissance des syndicats

Women workers

Soutenus par des syndicats français et internationaux, les employés de Flormar, la filiale turque de la multinationale des cosmétiques Yves Rocher, sont parvenus à un arrangement portant sur la reconnaissance syndicale et la protection de 132 travailleurs licenciés.

L’accord entre la branche de Gebze de l’entreprise, la direction nationale de Petrol-IS, le syndicat des secteurs de la chimie et du caoutchouc, et Flormar porte sur des indemnités de départ et de préavis et d’autres avantages particuliers s’élevant à 16 mois de salaire pour chacun des travailleurs licenciés.

L’entreprise a de plus accepté que, si Petrol-Is bénéficie de suffisamment de soutien, elle reconnaîtra le syndicat pour participer à la négociation collective. L’accord a été voté à la majorité des voix des travailleurs.

Armelle Seby, spécialiste pour les questions d’égalité hommes-femmes chez IndustriAll, voit dans la campagne menée par les femmes « une source d’inspiration, non seulement pour les travailleurs turcs, mais aussi pour toutes les travailleuses et travailleurs dans le monde », ajoutant que leur « combat s’écrira en lettres d’or dans l’histoire du mouvement syndical. »

Flormar exporte ses produits dans plus de 60 pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Europe orientale.

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