La Confédération européenne des syndicats (CES) condamne avec force les États membres de l’UE qui ont décidé de ne pas signer le Pacte mondial des Nations unies sur les migrations qui devrait être adopté ces 10 et 11 décembre à Marrakech après une année de négociations.
L’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie ont déjà dit qu’elles ne le signeraient pas tandis que d’autres, y compris la Belgique et l’Italie, n’ont pas encore pris de décision.
Le pacte est le tout premier accord mondial des Nations unies sur une approche commune de la migration internationale dans toutes ses dimensions. Il est basé sur la souveraineté des états, le partage des responsabilités, la non-discrimination et les droits humains.
Le Secrétaire général de la CES, Luca Visentini, a déclaré : « Je demande avec insistance à tous les pays de l’Union européenne de signer le Pacte mondial de l’ONU sur les migrations. Un refus de signer serait un affront à l’encontre des Nations unies et une marque de mépris pour la coopération internationale. Et ce serait un autre revers pour une approche commune de la gestion de la migration fondée sur la solidarité. Les politiciens se trompent lourdement s’ils croient pouvoir résoudre le défi de la migration en se retranchant derrière la souveraineté nationale. Une approche multilatérale et coopérative est plus que jamais nécessaire pour optimiser les avantages globaux de la migration et pour vaincre le nationalisme et la xénophobie. »