Commentant l’Examen annuel de la croissance dévoilé aujourd’hui par la Commission européenne, Katja Lehto-Komulainen, Secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats (CES), a déclaré :
« Il est encore trop tôt pour que l’UE fête la fin de la crise. Le fait est que l’investissement total et le total des heures prestées se situent toujours sous les niveaux d’avant-crise. De trop nombreux nouveaux emplois sont à temps partiel, temporaires ou précaires et le nombre de travailleurs pauvres n’a pas diminué. »
« Il est nécessaire de constituer un espace budgétaire pour stimuler l’investissement – précisément dans les domaines que la Commission a correctement identifiés pour la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux, pour lutter contre la pauvreté, améliorer les compétences et réduire les inégalités, y compris l’écart salarial entre les hommes et les femmes. »
« Nous nous réjouissons que la Commissaire Thyssen ait reconnu le problème à long terme des salaires qui ne suivent plus les gains de productivité et nous attendons donc avec impatience de voir des recommandations économiques pour l’an prochain qui suppriment les obstacles à des augmentations salariales équitables. Nous comptons en particulier sur des actions en faveur de négociations collectives sectorielles dans chaque État membre. »