La CES et la CSI protestent contre la sentence de mort prononcée par la Lybie à l'encontre du personnel médical

Bruxelles, 21/12/2006

Les six membres du personnel médical ont été accusés mardi d'avoir délibérément inoculé le virus du SIDA à quelque 400 enfants malgré les preuves évidentes de contamination des enfants par le virus avant que les médecins ne commencent à travailler à l'hôpital Benghazi et alors que les accusées ont été victimes de tortures et de viols pendant leur détention.

Les Secrétaires généraux de la CSI et de la CES, Guy Ryder et John Monks, ont exprimé leur stupéfaction et leur consternation face à ce déni de justice équitable, dans une lettre qu'ils ont adressée au Président Kadhafi. Ils lui ont lancé un appel pour que soient garantis à ces six travailleurs le respect de leurs droits humains fondamentaux, de leur dignité et des normes internationales en matière de justice.

La Cour suprême libyenne, qui avait ordonné antérieurement un nouveau procès lorsque il y a un an les accusés avaient été reconnus coupables, doit réviser la décision prise par la Cour mardi.