Bruxelles, 25/10/2004
{{« Nous ne pouvons certes pas construire des murs autour de l'Europe pour y garder le travail - car ce ne serait ni souhaitable ni pratique - en revanche, nous devons insister pour que les entreprises européennes adoptent un meilleur comportement.
Je veux que les dispositions sur l'information et la consultation des travailleurs, et sur les conseils européens d'entreprise soient renforcées, afin de s'assurer que les entreprises ne puissent pas s'en aller comme bon leur semble, laissant derrière elles la désolation parmi la population et les forces de travail.}}
Les entreprises devraient avoir l'obligation d'établir un plan social en consultation avec les syndicats et l'autorité en charge du marché du travail ; de rembourser toute subvention éventuelle reçue pour leur actuel établissement et d'adopter un code de conduite qu'elles devront respecter où qu'elles aillent dans le monde. Ce code de conduite devrait inclure les normes de travail du Bureau international du travail (BIT) ainsi que les bonnes pratiques européennes : les négociations avec les syndicats devront toujours en constituer le principe fondamental. Il ne s'agira plus seulement pour ces entreprises d'adopter les lois locales.
Si le principe de pays d'origine est valable pour la Directive Services, il le sera pour également pour les délocalisations."