Les partenaires sociaux et économiques signent un accord sur l'intégration des réfugiés

Aujourd’hui, 20 décembre, les partenaires sociaux et économiques ont pris part à la cérémonie de signature d’un accord de partenariat avec la Commission européenne sur l’intégration des réfugiés dans le marché du travail européen.

« Notre objectif est de joindre nos efforts à ceux de chaque État membre pour atténuer les conséquences liées à la crise de la migration », a déclaré Luca Visentini, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES). « Il est impératif d’assurer des voies inclusives et l’égalité de traitement pour les réfugiés et les demandeurs d’asile dans le marché du travail et dans la société. »

« La CES est consternée par les querelles entre institutions européennes à propos de la politique migratoire au moment où des millions de personnes sont laissées sans protection au sein de l’UE alors même qu’ils y ont droit au titre des conventions internationales. »

« La coopération, dans la solidarité, entre États membres et la mise en œuvre du système de quotas concernant la protection des demandeurs d’asile sont consacrées dans le droit primaire et le droit dérivé de l’UE. En sa qualité de Président d’une institution européenne, Donald Tusk doit enjoindre les États membres à respecter et la lettre et l’esprit de la loi. La CES est reconnaissante au Commissaire à la migration Dimitris Avramopoulos d’avoir correctement répondu à l’intervention de M. Tusk. »

« Les défis que la migration pose à l’UE ne peuvent être relevés que si les États membres sont unis pour mettre en place une véritable politique commune en matière de migration et d’asile. Les frontières extérieures de l’Union européenne sont des frontières pour tous les États membres qui doivent tous partager la même responsabilité pour venir en aide à celles et ceux qui recherchent une protection internationale. M. Tusk a raison lorsqu’il dit que le système de quotas n’est pas correctement mis en œuvre. La solution est précisément d’améliorer cette mise en œuvre, pas de renforcer des intérêts nationaux individuels. »