Bruxelles, 03/08/2011
Dans une lettre adressée à Catherine Ashton, la Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité qui mène les discussions avec les pays de l’UE concernant leur position vis-à-vis de la Birmanie devant être soumise à la 21ème Assemblée générale de l’ONU, la Secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol, insiste pour que celle-ci soutienne la recommandation du Rapporteur spécial des Nations Unies en faveur d’une Commission d’enquête sur les violations des droits de l’homme en Birmanie (Myanmar). Cet appel a reçu le soutien de Daw Aung San Suu Kyi, chef de file du mouvement démocratique de Birmanie.
Bernadette Ségol a ajouté : « Certains pays de l’UE se sont montrés réticents à soutenir la mise en place d’une telle Commission des Nations Unies dans l’espoir qu’une transition pacifique et démocratique suive les élections de l’année dernière. Mais ces élections n’ont pas été libres, équitables et inclusives et n’ont en rien modifié la situation dans le pays. Les violations des droits de l’homme s’y poursuivent. Les militaires ont pris pour cible plusieurs communautés ethniques et soumettent les habitants à de sérieuses violations de leurs droits telles qu’exécutions extrajudiciaires, tortures et viols en plus de la persistance du travail forcé. L’UE doit maintenant adopter une attitude ferme vis-à-vis du régime. »
- La lettre à la Haute Représentante (uniquement en anglais) se trouve sur (lien) : http://www.etuc.org/IMG/pdf/020811_Catherine_Ashton.pdf