Pour une ère numérique qui profite aux entreprises et aux travailleurs européens

Gouvernements, employeurs et syndicats doivent collaborer pour permettre aux entreprises et aux travailleurs européens de saisir toutes les opportunités offertes par la numérisation et pour éviter les pertes d’emplois et la dégradation des conditions de travail, prévient la Confédération européenne des syndicats (CES).

Prenant la parole aujourd’hui à la conférence TIC 2015 de la Commission européenne à Lisbonne, Peter Scherrer, Secrétaire général adjoint de la CES, a demandé au Commissaire Oettinger de mettre en place un Forum européen de la numérisation pour les institutions de l’UE, les gouvernements nationaux, les employeurs et les syndicats afin d’anticiper et de faire face aux conséquences de la numérisation.

« La numérisation crée de nouvelles opportunités mais aussi de nouveaux risques », a déclaré Peter Scherrer. « La numérisation peut définitivement être une force si elle est abordée correctement. Les conséquences négatives telles que les pertes d’emplois, davantage de faux emplois indépendants et d’externalisation et les conditions de travail stressantes doivent être évitées. Gouvernements et employeurs européens doivent investir dans la formation et l’éducation numériques pour que les travailleurs, jeunes et âgés, puissent relever le défi. L’Europe ne peut se permettre de voir ses travailleurs et ses entreprises rester à la traîne. »

Commentant également le lancement prévu la semaine prochaine par la Commission européenne du paquet marché unique, y compris le marché numérique, Peter Scherrer a ajouté : « La numérisation ne se résume pas à l’ouverture de nouveaux marchés ; elle concerne aussi la manière d’aborder les impacts sociaux sur l’emploi, les conditions de travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. »

 

 

 

21.10.2015
Communiqué de presse