Bruxelles, 28/04/2009
Le Secrétaire général de la CES, John Monks, a déclaré: {« Ce n’est certainement pas une victoire pour l’Europe sociale. Nous regrettons qu’il n’ait pas été possible d’aboutir à un accord qui aurait marqué un véritable progrès social en Europe; c’est la raison pour laquelle l’opt-out individuel aurait clairement dû être mis en suspens et être reconnu comme une exception temporaire qui n’a pas sa place dans la législation sur la santé et la sécurité. De même, la situation des millions des travailleurs européens qui exercent un travail de garde dans des secteurs tels que les soins de santé aurait dû être protégée de manière adéquate.
Nous regrettons cependant, avec le Parlement européen, qu’il ait été impossible d’aboutir à un accord. Un groupe de pays est devenu tellement dépendant de l’opt-out individuel qu’ils estiment aujourd’hui que c’est leur droit fondamental de le conserver à jamais. Cette situation est inacceptable pour la majorité au Parlement européen et le mouvement syndical.
Avec notre aide, le Parlement européen a joué un rôle essentiel pour mettre un terme à l’affaiblissement d’un pan important du droit social européen. Le défi consiste aujourd’hui à s’assurer que la directive sur le temps de travail reprenne son rôle clé en assurant des normes minimales sur le temps de travail en Europe. Cet objectif est particulièrement important en cette période de crise économique et de globalisation. La CES continuera de lutter avec ses membres, aux plans national et européen. »}