En Irlande, les syndicats se sont entendus avec le Département des dépenses publiques et de la réforme sur un nouveau cadre pour le travail à distance permettant aux fonctionnaires de faire une demande d’arrangements « mixtes » de travail à domicile et au bureau.
Alors que les restrictions liées au Covid sont progressivement levées en Belgique, une récente enquête révèle que quatre employés sur cinq souhaiteraient continuer à travailler de chez eux au moins deux jours par semaine. Le travail à distance peut toutefois générer davantage de pression et de stress.
Fórsa, le plus grand syndicat de la fonction publique d’Irlande, s’est réjoui de la prime de 1.000 € exempte d’impôts accordée par le gouvernement aux travailleurs qui se sont investis dans la lutte contre la pandémie en reconnaissance de leur dur labeur et de leurs sacrifices.
Le syndicat danois HK Kommunal a favorablement accueilli le projet pilote de semaine de quatre jours pour le personnel des administrations locales du sud-ouest de Copenhague. Les travailleurs peuvent choisir de venir au bureau, de travailler de chez eux ou de prendre un jour de congé pour autant qu’ils continuent à prester 37 heures par semaine.
Le syndicat irlandais Fórsa accroît sa coopération avec les employeurs et les ONG dans le but d’arriver à un accord sur une semaine de quatre jours de travail sans perte de salaire ou de productivité.
Position de la CES sur le droit à la déconnexion
Adoptée par le Comité exécutif de la CES lors de sa réunion des 22-23 mars 2021
Principales revendications de la CES :
Les syndicats français ont signé un accord avec l’entreprise d’ingénierie et d’électronique Bosch France, définissant les modalités d’application d’arrangements officiels concernant le chômage partiel de longue durée valables jusqu’en juin 2022.
En Autriche, les partenaires sociaux ont développé un modèle de travail à temps réduit pour tenter de prévenir une augmentation du taux de chômage due à la crise du Covid-19.
Une nouvelle convention collective prévoit une réduction des heures de travail pour quelque 16.000 travailleurs de l’industrie du textile dans l’est de l’Allemagne, les alignant ainsi sur leurs collègues de l’ouest.
Trente ans après la réunification de l’Allemagne, cet accord conclu avec les employeurs par le syndicat IG Metall représente une étape importante sur la voie de l’harmonisation des conditions de travail à l’est et à l’ouest du pays.
La Confédération européenne des syndicats (CES) a indiqué aujourd’hui que l’arrêt prononcé hier par la Cour de justice européenne concernant la Directive relative au temps de travail n’autorise PAS les employeurs à faire travailler les travailleurs pendant 12 jours avant de leur accorder un jour de repos.
Syndicats et direction de la banque française Crédit Agricole ont conclu un accord-cadre national de trois ans consacrant le droit des travailleurs à « se déconnecter », droit qui devra être adapté et mis en œuvre à travers des négociations au niveau local.
L’accord est basé sur un guide conçu par des représentants syndicaux intitulé « Le droit à la déconnexion dans la branche des caisses régionales de Crédit Agricole » qui inclut des exemples concrets des questions qui doivent être traitées.
Il définit quatre principes généraux :
Selon l’enquête européenne sur les conditions de travail publiée aujourd’hui, plus d’un tiers des travailleurs disent avoir des fins de mois difficiles voire très difficiles.
C’est la triste réalité qui se cache derrière le tableau idyllique brossé par la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail qui met l’accent sur une « main-d’œuvre de plus en plus qualifiée et en grande partie satisfaite de son travail ».
Toutefois, l’enquête révèle également que :
Grâce à un jugement de la Cour de justice de l’Union européenne, le temps de déplacement des travailleurs qui n’ont pas de lieu de travail fixe devra leur être payé.
“La Cour de justice de l’Union européenne a porté un coup à l’exploitation des travailleurs” a déclaré Veronica Nilsson, Secrétaire confédérale de la CES. “C’est une bonne nouvelle pour les nombreux travailleurs qui exercent des soins à domicile, pour le personnel d’entretien et de réparation et pour d’autres travailleurs mobiles.”
En juillet 2016, les travailleurs du secteur public au Portugal ont recouvré le droit légitime à une semaine de 35 heures. La nouvelle législation annule la semaine de travail de 40 heures imposée en 2013 parmi d’autres mesures d’austérité.
La CES a constamment cherché à travailler avec les syndicats des pays et des régions associés à l’UE et à coopérer avec les confédérations internationales syndicales. Son principal objectif est de garantir l'intégration du respect des normes internationales du travail ainsi qu'un cadre de protection sociale et de développement dans toutes les conventions d’associations et en particulier dans les accords commerciaux de l’UE.
La CES et les relations extérieures (disponible en anglais)
Fixer une limite au nombre d'heures de travail est une revendication syndicale de longue date. L'Union européenne a reconnu ce principe dès sa fondation, notamment par la Charte sociale européenne en 1961 et la Charte des Droits fondamentaux en 2000.